Un théâtre de Créations

« L'acteur a pour tâche de faire l'anatomie publique d'une âme, d'être et de présenter un de ces tableaux cruels, instructifs et beaux qu'on appelait des écorchés»

Ariane Mnouchkine

THÉÂTROGRAPHIE

2 danseurs

1990 - Pour faire de la danse une pensée (salle Claude- Champagne)

Conception : André Frappier
Chorégraphies : Maurice Béjart, Valéry Koftun , Jean Grand-Maître, Howard Richard
Interprètes: cinq danseurs québécois et trois premiers danseurs de l'Opéra de Kiev, dont Alexei Ratmansky et Mélanie Pavliv.

Spectacle inaugural du Ballet National du Québec en collaboration avec le Ballet de Kiev auquel assistent des invités prestigieux du monde de la danse et du monde politique. L’arrivée de cette nouvelle compagnie est saluée par beaucoup, dont le premier ministre du Québec, Robert Bourassa, le premier ministre du Canada, Brian Mulroney, et le directeur artistique du Ballet de Kiev, Viktor Litvinov. Et par Maurice Béjart : « Le nouveau Ballet national du Québec me semble plein de promesses ». Le spectacle est louangé par la critique de danse Linde Howe-Beck qui déclare : « Dance aficionados are in for a treat »


Sébastien Frappier

1991 - Rêves en rafales (Agora de la Danse)

Conception : André Frappier
Chorégraphies : Jean Grand-Maître, Yury NG et Daniel Janke
Dramaturgie : Sébastien Frappier
Interprètes : 12 danseurs et un comédien
Le nom de de la compagnie est modifié devenant Le Ballet International du Québec.
La critique Francine Grimaldi, considérant les origines multiples des danseurs qualifie la compagnie de « société des nations » et ses fondateurs de « jeunes passionnés »
La compagnie reçoit le Prix Entrepreneurship des comptables agréés


2 danseurs torse nu

1992 - Il était un petit navire(bateau Ville-Marie 11, port de Montréal)

Mise en scène : André Frappier
Chorégraphies : Yvan Michaud, Maria Costello, Alberto Terrero, Gladys Acosta
Interprètes: une danseuse, une acrobate, un comédien, deux chanteuses et deux premiers danseurs du Ballet National de Cuba

Dans ce spectacle présenté dans le cadre très restreint d’un pont de bateau, la compagnie élargit son vocabulaire, et ajoute à la danse et la musique, le théâtre, l’acrobatie et le chant. Participation exceptionnelle d’un boa vivant dans « Le serpent qui danse ».


Affiche du spectacle

La Serpiente que baila (théâtre Garcia Lorca, La Havane Cuba)

Mise en scène : André Frappier
Chorégraphie : Louis Guillemette
Interprètes: une danseuse, un échassier et un musicien
Musique originale: Christian Frappier

Le Ballet International du Québec est invité par le Festival International de Danse de La Havane à venir y présenter un spectacle. Devant un parterre prestigieux composé entre autres de la danseuse étoile et fondatrice du Ballet National de La Havane, Alicia Alonzo, et de membres de premier plan du gouvernement cubain, nous avons osé présenter une chorégraphie sur le pouvoir, sur ses abus, sa fragilité et son inéluctable chute. La compagnie ajoutera ici les échasses à son vocabulaire.


Affiche du spectacle

1993 - L’Espace en Mouvement (Centre Canadien d’Architecture)

Mise en scène : André Frappier
Chorégraphie : Yvan Michaud
Interprètes: deux danseurs, un acrobate, un échassier, un musicien

La compagnie est invitée à présenter un spectacle dans le superbe Centre Canadien d’Architecture par sa fondatrice Madame Phyllis Lambert. Spectacle éclatant qui conjugue danseurs, musicien, acrobate, échassier, masques, peinture corporelle. « À travers des montages judicieux, Le Ballet International du Québec a su créer des liens entre les différentes formes d’art solidifiant ainsi les bases de notre culture. » Phyllis Lambert


Photo du spectacle: danseurs dans un environnement rouge

1994 - De l’Autre côté du Miroir (Spectrum de Montréal)

Auteur et metteur en scène: André Frappier
Interprètes: six danseurs, un comédien, un acrobate, un échassier
Musique originale: Christian Frappier

Une œuvre d’une saisissante actualité. Ce spectacle, présenté au Spectrum, un des théâtres les plus en vue de Montréal, a été conçu durant les mois où s’est déroulé le génocide rwandais. Il met en scène par la danse la musique, le théâtre et le cirque, justement, tant le pouvoir dévastateur qui origine de nos actes narcissiques, individuels et collectifs, que le pouvoir libérateur de la prise en charge de notre destin par la reconnaissance des forces multiples qui nous habitent. « Le Ballet International du Québec, sans pointe ni tutu » Manon Richard-La Presse « We embark on a journey in one person’s life through intense experiences and a discovery of strength”. Phillp Szporer-Hour


Affiche du spectacle

1998 - Atlantique (Salle Fred-Barry)

Auteurs : André Frappier et Manon Moreau
Mise en scène : André Frappier
Interprètes: trois comédiens, deux danseurs
Musique originale: Éric Kory

Pour accuellir la place de plus en importante que prend le théâtre dans ses spectacles, la compagnie change encore une fois de nom, Le Ballet International du Québec devient le Ballet-Théâtre du Québec. Dans Atlantique, le théâtre, la danse et la musique dialoguent pour évoquer le destin d’Alexandra, violoncelliste réputée, qui aboutit à Atlantic City où l’amoureux qu’elle attendait lui a fait bond À une table de roulette, elle raconte à Ariel, jeune paléontologue rencontré là par hasard, l’histoire de sa passion malheureuse. Atteint du cancer, Ariel, en route pour le désert de Gobi pour y effectuer des fouilles, écrit cette histoire qu’il confiera la veille de sa mort à son père cinéaste qui, lui, viendra à la rencontre d’Alexandra à Atlantic City pour lui remettre une mémoire, une histoire, un scénario.


Affiche du spectacle

2002- Du Vent et des Dunes (Monument-National)

Auteur : André Frappier
Mise en scène : Denys Paris
Interprètes: trois comédiens, une danseuse
Musique originale: Clode Hamelin

Mêlant le présent et le passé réels et imaginés, cette pièce évoque la quête obstinée d’Ariel, paléontologue, qui part sur les traces de son père, Patrice, dont il n’a pas eu de nouvelles depuis dix ans. Aidé par Alexandra, violoncelliste, le grand amour de Patrice, il découvre que son père pour donner un sens à sa vie a grimpé les plus hautes montagnes, travaillé comme médecin auprès des laissés-pour-compte, traversé le désert de Gobi pour aller à sa rencontre là où lui Ariel effectuait des fouilles. « L’écriture m’a frappé par son exceptionnelle qualité. M. Frappier sait faire dialoguer ses personnages dans une langue d’une grande correction mais absente de mièvrerie. » Gérard Poirier, comédien « Le texte est fort. Et j’ai été très intéressé par le jeu des comédiens. Une dramaturgie différente qui témoigne de la diversité d’univers de nos créateurs québécois. » André Melançon, cinéaste et metteur en scène


Affiche du spectacle

2007 - Conquérant de l'inutile (Salle Fred-Barry)

Auteur : André Frappier
Mise en scène : Paolo de Paola
Interprètes: Gilles Pelletier, Sébastien Frappier, Mylène Pelletier, André Frappier
Musique originale: Christian Frappier
Décorateur: Maurice Day

Un fois de plus, la compagnie a cru bon de changer de nom pour refléter un thème dominant dans ses spectacles récents, actuels et futurs, la haute montagne. Le Ballet-Théâtre du Québec devient le Théâtre du Vertige. Jude, qui mène une carrière de comédien en Europe, apprend que son grand-père, Fabien, est célèbre pour avoir réalisé une ascension extrême en solo sur le Cerro Torre en Patagonie. Revenu auprès de lui dans Charlevoix et ayant retrouvé son journal, il l’amène à raconter son aventure où s’entremêlent son destin et le destin d’une tribu d’autochtones de la Terre de Feu. L’ultime question : revivre ou disparaître. Fabien et Jude sortiront transformés de cette rencontre. Pour interpréter ces deux rôles, j’ai eu le privilège d’avoir le grand comédien, Gilles Pelletier, et mon fils Sébastien Frappier, dont la performance a étonné M. Pelletier.
« Quand c’est bien écrit comme c’est le cas pour Conquérant de l’inutile, ça vient te chercher. J’ai trouvé qu’il y avait dans ce texte de grandes possibilités pour un acteur. » Gilles Pelletier, acteur
« Il y a dans Conquérant de l’inutile, une authenticité, une ferveur, une quête et une vérité qui en font une œuvre remarquable » Jean Beaunoyer, critique


montagne

2012 - Envol (Salle Fred-Barry)

Auteur : André Frappier
Mise en scène: Sébastien Frappier
Interprètes: André Frappier
Musique originale: Christian Frappier
Éclairages: Jean Laurin

Une voix solo pour traduire l’éprouvante aventure d’un père et de sa fille qui se mesurent aux plus hautes et exigeantes montagnes en solitaire. Destins entremêlés : lui, alpiniste célèbre, s’élance seul sur une paroi himalayenne jamais vaincue, et chute.; elle, inspirée par son père, va suivre ses traces et devenir une grande alpiniste. Mais elle va payer cher son obsession de la montagne : elle connaît drame sur drame. Pour retrouver un sens à sa vie fracassée, elle se donne un défi ultime. Par-delà l’espace et le temps, le père et sa fille vont s’aider l’un et l’autre à s’arracher à leur abîme. Quelle actrice trouver pour incarner le personnage de cette femme alpiniste qui porte toute la pièce sur ses épaules? Encouragé par une amie et surmontant le défi d’incarner un personnage féminin, j’ai assumé le rôle. Quelle exigence! Une heure et demie de texte! Mais le comédien timide en moi y a trouvé une consolation et un plaisir sans retenue.


montagne

2014 - Envol (Monument national)

Auteur : André Frappier
Mise en scène: Sébastien Frappier
Interprètes: André Frappier
Musique, composition et interprétation: Christian Frappier

La reprise d’Envol sur huit soirs. Éprouvant mais combien exaltant! Dans ce petit théâtre si intime, à quelques pas des spectateurs, et parfois devant quelques personnes seulement. Une fois ou deux, me faisant souffler quelques mots de mon texte qui m’échappaient par mon fils musicien, sur scène à côté de moi. Vertige comme grimper en solo une paroi verticale.


Affiche du spectacle

2019 - Cerro Torre l'ultime ascension (lecture publique Monument National)

Comédiens : André Frappier et Sébastien Frappier
Musique : Christian Frappier

Un père demande à son fils, comédien en Europe, qui n’a pas eu de nouvelles de sa mère depuis dix ans de venir le rejoindre à Ushuaïa en Patagonie. Il l’invite à marcher avec lui les mille kilomètres qui les séparent du camp de base de Cerro Torre, montagne mythique dans le Parc des Glaciers en Argentine qui pose un défi ultime aux meilleurs alpinistes du monde. Il va lui raconter comment dix ans plus tôt l’ascension qu’il en a réalisée avec sa mère s’est terminée en tragédie, elle a été emportée par une avalanche. Pour honorer sa mémoire, tous les deux iront apporter leur aide à une tribu menacée de disparaître en Terre de Feu. Un grand plaisir à faire cette lecture publique avec mon fils Sébastien